Délicieuse et jouissive entrevue de Louis Pauwels avec Louis-Ferdinand Céline. Voilà de l'actualité (1961) comme j'en raffole!
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January 2012
On ne dira jamais assez combien la vitesse est aujourd’hui une arme essentielle dans la bataille de l’information et, qu’à ce titre, le vainqueur est toujours celui qui tire le premier. Le principe est assez simple. En créant un système de consommation audio-visuelle basée sur l’information en continu (qui souvent, se résume à une même information répétée ad nauseam, en boucle et à répétition), la rapidité de la transmission et de la diffusion permet de court-circuiter tout autre information et par le fait même, le travail d’un véritable journalisme d’enquête. En répétant un même discours ou les mêmes images, on peut enfoncer n’importe quel mensonge dans la tête de n’importe qui…
Une autre bonne raison de fuir la télévision et ses canaux d’information continue…
Assisté ce matin à la passionnante présentation de notre directrice quant aux enjeux d'Internet et des réseaux sociaux... Oui, c'est pour le moins «tendance» (façon pour moi, de dire que ça m'ennuie magistralement), et pourtant, moi qui suis facilement allergique à la chose, je dois dire que cette présentation a remis en question nombre de mes idées sur le sujet.
Pour faire bref, ce que je fuyais comme la peste (TOUS les réseaux sociaux), me semble aujourd'hui moins négatif que je ne l'imaginais...
Y-aurait-il moyen d'en profiter et d'en faire profiter les autres, sans s'abrutir?
Et vous, qu'en pensez-vous?
23 janvier. Je pense à mon ami Pierre. Et à sa compagne, Dominique. Deux ans maintenant qu'il nous a quitté. Je n'aime pas particulièrement les anniversaires, mais celui-ci surgit quand même je ne le voudrais pas. Il y a des présences qui s'imposent.
C'est un peu comme si on n'avait pas vraiment cessé de se parler...
Wikipedia, comme vous l'avez appris par la suite, protestait contre une loi adoptée par le Congrès américain; la loi SOPA (Stop Online Piracy Act). Vous aurez donc compris, qu'en principe, il s'agit d'une loi censée combattre le piratage. Une loi qui permettrait, par exemple, de bloquer tout site qui serait jugé contrevenir à la loi du droit d'auteur. Bloquer le site, le référencement et toute sorte de choses qui peut aussi laisser craindre, comme le souligne l'article du Monde, la crainte d'un filtrage du Web à grande échelle. Ça c'est une chose.
Une autre chose est de lire entre les lignes et de voir comment ce projet de loi s'inscrit dans la veine du USA PATRIOT ACT, qui autorise déjà l'écoute, le fichage et l'espionnage du citoyen, ou des autres lois votés dans la foulée des détentions illégales (rendues légales) de «combattants illégaux» (en violation avec l'élémentaire Habeas Corpus du Droit), ou les lois autorisant la torture..
Ce que le projet de loi SOPA permet, c'est rien de moins que de pouvoir bloquer tout site jugé «dangereux». Ce qui est aussi dans la lignée de la récente adoption de la Loi de Défense nationale dont un récent article provenant du Gabon (hé oui, je choisi mes sources d'information) m'apprenait les grandes lignes:
Les clauses 1.021 et 1.022 concernent les prérogatives accordées au président, pour la lutte contre le terrorisme, conformément auxquelles, il peut donner l’ordre de la poursuite, arrestation et détention, sans procès, des suspects de terrorisme, sur le sol américain ou, ailleurs, dans le monde.
Ce qui me fait frémir, mais pas nécessairement rire, c'est cet «ailleurs dans le monde» qui signe la plus parfaite illustration de ce qui se nomme Impérialisme (la majuscule s'Impose).
Bon, allez, c'est pas tout ça, il faut quand même aller bosser... Mes amitiés à l'Oncle Sam...
Dans la série, «pour ne pas rire idiot», je vous recommande, après la suggestion (d'une lectrice) de cette chanson d'Albert Préjean, La crise est finie (1934), la série d'entretiens que Lacan a donnée à la télévision. C'est irrésistible.
Non, on n'a plus la télévision qu'on avait. Ni les psychanalystes, ni les intellectuels.
Pour le plaisir des yeux comme diraient mes amis marocains, je vous laisse avec ces deux photos qui témoignent de moi, à cette heure-ci (mercredi à 16h10).
Il y a une semaine tout juste. C'était un mercredi et l'histoire se répète même quand elle change de lieu.
De retour au travail... donc...
Je ne suis pas du genre à faire l'apologie du travail (et autres valeurs luthériennes), mais je dois dire que ce n'était pas trop désagréable (le simple fait de l'écrire, me rend la chose plus agréable encore). Et quand j'y pense, je souris...
Donc voilà. «Bref», pour parler comme certain (car je vous en reparlerai peut-être)... je souris.
L’Anse-Pleureuse, Cannes-de roches,
L’Anse-à-Beaufils, Petite-Vallée, Grande-Rivière,
Gros-Morne, Grosses Roches, Les Boules,
Cloridorme,
Ruisseau-à-Rebours, Les-Méchins,
Amqui, Restigouche, Matapédia, Pasbébiac, Cascapédia,
Pointe-à-la-Renommée, Rivière-au-Renard,
Coin-du-Banc, Maria,
Anse-à-Valleau, Barachois, Cap-aux-Os, Tourelle,
Cap-d’Espoir, Hope,
Cap-Bon-Ami, Cap-des-Rosiers, Pabos,
Métis-sur-Mer, Mitis, Miguasha,
Port-Daniel, Mont-Louis, Rivière-à-Claude, Rivière-Madeleine,
New-Carlisle, New Richmond, Newport,
Chandler, Caplan,
Bonaventure, Nouvelle,
Causapscal, Penouille, Cap-Chat, Val-Brillant, Carleton-sur-Mer,
L’Anse-au-Griffon, Saint-Maurice-de-l’Échourie,
Gaspé, Douglastown, Marsoui, L’Anse-aux-Gascons, Forillon,
Manche-d’Épée, Percé, Pointe-Navarre,
La Martre, Escouminac, Belle-Anse, Matane, Baie-des-Sables
(écrit avec la collaboration de Michel, Lise, Nathalie, Édouard, Samantha, Margot et Adrienne)
Nous sommes allés patiner et jouer au hockey. Plaisir intemporel qui traverse les lieux et les générations.
Où sommes-nous?
Oui, nous y sommes. Dehors, dedans.
Joie (bis)
Voilà, c'est fait! Ça faisait un certain temps que nous y pensions... et depuis le temps, je dirais, il était grand temps que nous le fassions... Nous sommes partis hier matin de Montréal pour atteindre Percé... en moins de douze heure (pratiquement moins de temps qu'en plein été!). Nous avons eu un bon coup de blizzard dans la vallée de la Matapédia... de toute beauté! Dans la Baie des Chaleurs, le temps s'est radoucie, hélas, faut-il dire, puisque nous avons eu du verglas! Pas les conditions idéales, mais nous avons vraiment bien roulé... À notre arrivée, le scotch — Bowmore, un single malt (Islay) de 12 ans — était parfait.
***
Réveillé ce matin avec une vue grandiose... Nous sommes dans la nouvelle maison (qu'il faudra bien un jour baptiser), mais nous mangeons chez mon père, dans la «Petite Madeleine», la bien nommée, qui a, dans mon histoire personnelle, toute la saveur proustienne voulue...
L'hiver ici, et en Gaspésie en général, est merveilleux. Pas encore beaucoup de neige, mais un calme, une quiétude, extraordinaires. Ça fait cliché, mais il faut parler de la qualité du silence qui règne ici. Les habitants (environ 200 en hiver) se sont retirés, laissant la place à la mer, au vent et au silence de la neige...
Voici venu le Nouvel An... et avec lui, cette première note devant marquer le début de la fin du monde (prévu, si je ne me trompe le 20 décembre prochain, n'est-il pas?).
Je voulais débuter cette année en inscrivant non pas mes bonnes résolutions, mais l'idée d'un nouveau projet... mais dès lors m'est revenu en tête ce vers de Baudelaire: «à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante?»
Ça sera donc pour une autre fois...
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